Gérard Barray hier, aujourd\'hui et demain

Gérard Barray hier, aujourd\'hui et demain

Fred Hidalgo du Club San Antonio


Fred Hidalgo

SAN-ANTONIO, FELICIE ET MOI…
 
Aujourd’hui, 2 novembre 2021, Gérard BARRAY – qui fut un beau San-Antonio à l’écran (malgré l’impossibilité de le transposer ailleurs que noir sur blanc) pour deux films aux côtés de Jean Richard (Bérurier) et Paul Préboist (Pinaud) – fête tranquillement ses 90 ans avec les siens. 90 ans piges ?!!! A mes vœux de longue vie encore, j’ajoute à celui qui m’offrit son amitié à l’âge de 35 ans (après avoir incarné d’Artagnan, Pardaillan, Surcouf, Scaramouche et autres héros sans peur et sans reproche) une mer d’affection aussi profonde que celle qui l’unissait également à Frédéric Dard…
Le 29 juin 2021, celui-ci aurait eu 100 ans… et mon témoignage d’ancien président du (seul et unique) "Club San-Antonio", proclamé finalement "Grand Connétable de la San-Antoniaiserie" (sic), aurait dû se retrouver trois semaines plus tôt en librairie. Onze mois exactement après le centenaire de la naissance de Frédéric, le 29 mai 2022, ma "Félicie" à moi aura 100 ans, dix de plus que Gérard Barray, qu’elle a accueilli chez elle (en compagnie de Paul Préboist) ainsi que Frédéric Dard… C’est en pensant à eux bien sûr, mais à elle aussi, qui sait combien cette histoire incroyable a compté pour moi, que je me fixe l’objectif de publier cet ouvrage avant son propre centenaire.
Pour continuer d’avancer, il faut sans cesse se lancer des défis, au moins viser des objectifs, sans ménager ses efforts. On ne les réalise ou ne les atteint pas toujours pour autant ; ce serait trop facile et pour tout dire vite fastidieux. Il faut alors savoir passer à la suite, afin de ne pas remuer inutilement le couteau dans la plaie, en restant "le cœur en déroute et la bite sous le bras" (Brel... quand même !). "Seuls les cons sont butés", assurait San-Antonio pour sa part, or je pense (in petto) n’être ni l’un ni l’autre. D’ailleurs, un con pense-t-il ? Compense-t-il sa nature profonde (façon de parler) par son ouverture d’esprit et l’envie de se dépasser ? Cela se saurait, comme ne manquerait pas de dire l’ami Oxymore. Alors, pour répondre collectivement aux aimables dames et gentils damoiseaux qui m’interrogent chaque jour sur le devenir de SAN-ANTONIO POUSSA LA PORTE ET FREDERIC DARD ENTRA – mon livre sans doute le plus personnel (vingt ans de préparation latente, deux ans d’écriture pressante), et pourtant la bio-bibliographie la plus complète… ment affective jamais écrite sur ce Gulliver littéraire sans égal depuis Rabelais (où la chanson* est loin d’être absente) –, voici ce que j’ai décidé.
Roulement de tambour…
De deux choses l’une : ou je trouve un éditeur ayant pignon sur rue (outre l’envie et le "courage" de se le voir confier) avant la fin de l’année ; ou je tenterai de l’éditer moi-même avant les 100 ans de ma "Félicie", à la suite d’un nécessaire financement participatif** – d’autant plus indispensable qu’il semble bien que cette "somme unique sur San-Antonio (qu’on lit cependant avec grand plaisir, tant son écriture est agréable", m’a dit le premier éditeur à l’avoir lu… en déplorant de ne l’avoir pas reçu avant l’occasion médiatique du centenaire), doive être découpée en deux volumes d’environ 400 pages chacun (photos et annexes incluses).
Si aucune des deux ne fonctionne ?
A l’impossible nul n’est tenu, dès lors qu’on s’est battu loyalement en amont. Je remiserai mon "San-Antonio" dans un placard (ou une armoire, en vue de vous laisser lui tailler peut-être un costard posthume) et j’irai planter mes choux sans plus enquiquiner personne avec mes calembredaines…
Faut-il vous l’envelopper ?
Merci de m’avoir lu et à bientôt, j’espère, pour de bonnes nouvelles.
(Fred Hidalgo)

19/02/2022
0 Poster un commentaire